l’impasse de l’entraînement est l’ennemi invisible classique (enfin, pas autant que la rhabdomyolyse). Si vous êtes débutant, c’est la chose que vous dites « ça ne m’arrive pas » . Si vous êtes un pro, c’est toujours au coin de la rue.
Cependant, il n’est pas de carrière de sportif qui n’en ait connu une (ou plusieurs).
Qu’est-ce que l’impasse – et pourquoi les débutants ne la vivent pas
Stall à l’entraînement signifie « simplement » arrêter de progresser . Cela signifie qu’il n’y a même pas de disque de micro-charge supplémentaire sur le balancier. Cela signifie que vous voulez une traction supplémentaire, mais vous ne voulez tout simplement pas qu’elle vienne.
Dans certains cas, le décrochage signifie que la barre que vous avez levée tranquillement jusqu’à hier semble trop lourde aujourd’hui : et peut-être que vous ne pourrez pas fermer tous les représentants.
En général, les noobs – comme disent mes amis joueurs – ne sont pas sujets au décrochage, pour deux raisons :
- physique : lorsqu’il doit s’adapter à de nouveaux stimuli, le corps peut en faire plus, notamment en construisant plus de fibres musculaires
- psychologique : les exercices et les routines d’entraînement sont nouveaux, et donc passionnants
Prenez plutôt Janosz Bedezwky, un powerlifter polonais fictif. Depuis vingt-cinq ans, il n’a fait que trois exercices – squat, développé couché, soulevé de terre. Son corps a construit tout le constructible, sa tête doit faire face à l’énième 32 séries de 2 soulevés de terre sous-maximaux. Tous les jours.
Comment sortir de l’impasse dans l’entraînement
Il existe plusieurs stratégies pour sortir de l’impasse. Pour parler, allant des conseils de « faire une pause », d’insister comme si de rien n’était, de changer de discipline, d’utiliser des techniques ésotériques et d’étranges méditations pour trouver une concentration à la fois physique et mentale à la fois.
D’accord. Étant donné qu’il doit y avoir à la base de tout
- un énorme « écoute ton corps »
- un coach qui vous suit,
voyons quelques « vraies » façons de sortir de l’impasse
1 – Utilisez la technique des objectifs à long terme (et une programmation appropriée)
La raison est simple. Un objectif géant (plus 50 kg de soulevé de terre) fixé dans une semaine est tout simplement impossible à atteindre. C’est effrayant, démoralisant… et vous pouvez vous blesser en essayant de l’atteindre.
A l’inverse, se fixer le même objectif à des mois d’intervalle, et construire son emploi du temps en accord, vous permettra d’y arriver joliment châle, et de camoufler les éventuels mini-décrochages au fur et à mesure de votre progression. Cette dernière opportunité vous permettra – ou permettra à votre coach – d’ajuster le tir, en manipulant les volumes, l’intensité, le repos, la nutrition, l’intégration…
2 – Repos
Oui, le manque de repos peut vous faire décrocher très bien : même si vous ne vous en rendez pas compte.
Le corps a besoin de repos, la tête aussi. Gardez un œil sur le rythme de votre sommeil, mais surtout écoutez votre corps (voyez ?) quand il essaie de vous faire comprendre que vous donnez trop. En général, ce sera
- vous rend somnolent à des moments étranges de la journée
- vous rend irritable
- vous donne envie d’arrêter ce WOD
- tout gâcher sur la nutrition (de l’appétit à la régularité intestinale)
- insomnie
3 – Exercices accessoires
Ok, personne ne veut dire « j’ai un max de 35 kg dans la traction faciale ». Nous visons tous le soulevé de terre, le squat, le nombre de tractions ininterrompues, les pompes, etc. – tout ce que vous voulez, vous le savez mieux que moi.
Si ce nombre ne veut pas arriver, ne le poussez pas (et ne vous rabaissez pas), mais créez des microfiches de formation qui fonctionnent
- les parties du mouvement qui vous intéressent
- musculature qui contribue au mouvement
- autres capacités liées à ce mouvement
- mobilité
- noyau
Attention. Ce n’est pas « tout est du bouillon », mais une manière intelligente de construire une machine capable de bien faire cette chose … et en même temps d’en faire d’autres, ce qui ne fait pas de mal.
Un exemple ? Disons que le plafond soulevé ne veut pas monter. Sur la base de la liste ci-dessus, vous devrez former :
- traction de crémaillère (soulevés de terre partiels)
- rangée d’haltères, avec une prise large comme celle que vous utilisez pour le soulevé de terre ou le swing kettlebell
- force de préhension
- rouleau en mousse quand il pleut
- abdos… idem !