Cela commence par la présence rassurante du mur, mais le but reste de pouvoir se jeter en poirier n’importe où dans l’espace :
- au milieu de la case
- dans le salon, à deux pas de la précieuse table basse en verre soufflé et cristal de Bohème
- sur la plage
- sur le trottoir
Dommage que le discours ne soit pas si « banal »…
Handstand je ne vous crains pas
… parce que le poirier, d’un point de vue psychologique, est un mouvement contre-intuitif . Le sentiment principal qui domine l’exercice peut en fait être la peur. Et pas pour rien, plusieurs entités de yoga en ligne proposent des cours pour apprendre à surmonter cette peur, et se mettre la tête en bas avec la plus grande confiance.
Mais ce sont d’autres sujets.
PS. Je n’ai pas mentionné les obstacles musculaires à votre premier appui renversé, mais ils devraient être assez clairs, non ? Dans tous les cas, vous trouverez en fin d’articles quelques conseils pour travailler la force par rapport au poirier .
La route vers le poirier libre
A main levée, c’est parti. Cela signifie tenir vos mains en équilibre loin de ce mur.
Il s’agit de suivre ces exercices :
- mains perpendiculaires aux épaules
- mains équidistantes de la verticale de la tête
Position symétrique = confort et solidité. Vous ne l’avez pas ? Améliorez-le (au mur).
- bras tendus et verrouillés
- épaules « poussées »
Il faut littéralement projeter ses jambes et ses pieds vers le haut… sans perdre la verticale.
Il ne doit y avoir aucun maillon faible qui bloque ou disperse l’énergie.
- orteils voulant toucher le plafond
- doigts « pour explorer »
Ce dernier point est particulièrement intéressant. Vous pouvez « pulser », écarter et serrer vos doigts pour micro-ajuster l’équilibre de votre corps et modifier légèrement le centre de gravité. Il vous permettra (aussi) de reposer certains groupes musculaires.
Et maintenant ?
Appelez votre frère de gym préféré , votre partenaire, votre copain. Demandez-lui de tenir vos pieds tout en faisant un appui renversé sur le côté, habituez-vous à la sensation et à la gestion de l’équilibre. Une fois « vous l’avez », commencez à faire des séries de poiriers libres pendant quelques secondes .
Alternatives si vous n’avez pas la fenêtre contextuelle de près ? Le mur . Allez sur le poirier dos au mur, détachez-vous du mur d’une dizaine de centimètres, et… vous y êtes.
Et si je manque de force ? (quatre conseils rapides pour améliorer le poirier)
Eh bien, qu’en est-il… de le développer !
Parmi les exercices fondamentaux se trouvent ceux pour renforcer le tronc et pousser les épaules.
1 – Presse assise
Tout va bien : avance lente, presse kettlebell… à condition qu’ils se fassent dans la variante assise, ce qui élimine l’apport des jambes au mouvement, et demande un bon travail de base.
2 – Parcours mural
Allongé sur le sol et à plat ventre, tu « marches » les pieds sur le mur jusqu’à atteindre 45° d’inclinaison du corps. Ensuite, remontez, comme vous vous sentez à l’aise. Idéalement, votre nez doit toucher le mur.
3 – Travail de base
Fondamental pour deux raisons :
- vous évite de « s’effondrer » sur vous-même lorsque la fatigue du poirier commence à arriver
- empêche la force – qui devrait rayonner dans tout le corps – de « submerger » dans un abdomen mou.
Vous trouverez ici tout ce que vous devez savoir sur la formation de base.
4 – Armes
Non, je ne vous demande pas de développer des biceps virtuoses en bras de fer, mais de travailler la résistance sous tension des bras. Vous me remercierez.